La maman aux cheveux d’acier est suspendue chaque soir au faîte du chapiteau. Chaque soir, ses filles sont mortes de peur qu’elle ne tombe. Pour dévier l’attention de la cadette, la fille aînée lui raconte l’histoire de l’enfant qui cuit dans la polenta.

Soir après soir, l’histoire devient de plus en plus cruelle et grotesque. Jour après jour, les filles grandissent. La plus petite porte un regard hautement personnel et poétique sur le monde et en donne un compte rendu : spirituel et absurde ou tragique, mais quand même lumineux. Toujours mélancolique cependant. Parce que la vie des enfants de la balle est dure, très dure. Et d’autant plus dure quand ils doivent quitter leur pays. Si dure qu’il vaut mieux en rire.
 

DE MAAN est entre-temps connu pour ses spectacles hautement visuels qui, malgré leur humour, prennent les jeunes publics au sérieux. La compagnie explore souvent les limites de la discipline théâtrale.

S’agit-il à nouveau d’un brassage entre multimédia, installations visuelles et graphiques, numéros de cirque, exposition et théâtre en public ? Nous ne vous le divulguons pas encore. Laissez-vous, comme toujours, surprendre et émerveiller par la magie du cirque et du théâtre